Publié le 21 Octobre 2015

Les loges de 14 obédiences maçonniques françaises sont co-organisatrices du 4ème salon de livre et de la culture maçonnique de Toulouse qui aura lieu les 21 et 22 novembre 2015 dans la ville rose.

Voici le programme complet :

4ème salon du Livre et de la Culture Maçonniques de Toulouse. Les 21 et 22 novembre 2015
4ème salon du Livre et de la Culture Maçonniques de Toulouse. Les 21 et 22 novembre 2015
4ème salon du Livre et de la Culture Maçonniques de Toulouse. Les 21 et 22 novembre 2015

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Publié le 10 Octobre 2015

Le scarabée appartient à la famille des coléoptères.

20.000 espèces ont été dénombrées dans le monde, il y en aurait jusqu'à 30 000 espèces.

Le Scarabée à connu son apogée en Égypte où il était vénéré. Son hiéroglyphe est un trilitère phonétique qui sert à écrire les verbes apparaître, devenir, se transformer.

Il inspira les anciens à ces titres : apparaître, devenir, se transformer. Voyons sans plus attendre en quoi.

La boule tout d'abord que pousse le scarabée, est comparée à la course du Soleil et associé à la divinité auquel le scarabée sera consacré, le dieu du soleil levant. Khépri, le soleil en devenir, celui qui est apparu, fait en effet renaître le le Soleil chaque matin, le roulant devant lui au-dessus de l’horizon à la manière du scarabée avant de l’emporter dans l’autre monde, la nuit, et le ramener au matin suivant.

 

Le dieu Khépri est à tête de scarabée. Cela nous indique que la représentation de ce dieu égyptien est la conséquence de l'observation des mœurs du scarabée ; les événements naturels conditionnent donc en Égypte le divin, en donnant une forme connue à ce que l'on ne pouvait expliquer. Cela vaut bien notre science empirique qui s'appuie sur des théories, réputées vraies jusqu'à ce qu'on puisse prouver le contraire. Chez les égyptiens, des phénomènes observables et reproductibles, que l'on retrouve à la base de la science contemporaine, fournissent semble t-il la base si ce n'est de l'argumentation, du moins de la représentation, donc de la compréhension du monde. Nous qui sommes partisans des symboles, avons me semble t-il une démarche similaire. Poursuivons pour en savoir plus.

 

Si le scarabée incarne le dieu solaire qui renaît tous les matins à l'aube, symbole de renaissance pour les morts et emblème protecteur pour les vivants, Khepri peut aussi signifier « celui qui devient », « celui qui vient de lui-même à l’existence » : cette apparition est manifestée pour les égyptiens par le jeune coléoptère qui naît de la boule dont il est issu et qui l'a nourri pendant sa gestation.

 

Arrêtons nous un instant sur l'objet principal de cette amas de bouse que le scarabée pousse sans relâche : c'est en effet de nourriture dont il s'agit. Lorsque le scarabée mâle a roulé sa boule dans le trou qui lui sert de refuge, il devient alors pendant un temps un véritable pacha entouré de mille délices, un peu à la manière d'un Borat dans l’ascenseur qu'on lui indique et qu'il prend pour sa chambre déclare ravi « king of the castle, king of the castle ».

 

La femelle scarabée utilise quant à elle l'amas de bouse également pour sa progéniture en y pondant son œuf. C'est de là véritablement que naîtra la larve, et non d'une auto-fécondation comme le pensait les anciens de «  celui qui vient de lui-même à l’existence ».

 

Plutarque écrit à ce sujet dans Isis et Osiris: « La race des scarabées n’a pas de femelles, tous les mâles projettent leur semence dans une pelote sphérique de débris qu’ils font rouler en la poussant d’un côté, exactement comme le Soleil semble pousser les cieux dans sa course».

 

Les égyptiens pensaient que tous les scarabées étaient des mâles et se reproduisaient en déposant leur semence dans une pelote d’excréments. L’auto-genèse du scarabée faisait donc écho à celle de Khépri, lui-même semblant naître du néant.

 

Les Égyptiens avaient sûrement cerné le rôle des scarabées dans la fertilisation des sols en dégradant et enfouissant les bouses et ne pouvaient qu'y voir une puissance divine à l’œuvre qui concourait à la perfection du monde. Le scarabée était donc aussi le réceptacle de la puissance divine car les ruminants transféraient leur puissance sacrée (fécondité de la vache, pouvoir créateur du bélier, force du taureau) aux bousiers qui se chargeaient de leurs excréments, devenant par la même le produit de leur puissance en en recevant leurs attributs divins.

 

On verra dans le scarabée bien d'autres symbole : la persévérance par exemple, tant il ne se laissera pas décourager par les obstacles qu'il rencontre et recommencera avec opiniâtreté à monter une pente avec sa bouse, à la manière d'un Sisyphe avec son rocher, quitte à en la redescendre pêle-mêle à de multitudes reprises dans un belle dégringolade. Cela tourne parfois même à l'obstination, tant notre bousier reprendra son escalade ou tentera un passage d'obstacles sans se lasser, jusqu'à ce qu'après moult tentatives, devenu avisé et reconnaissant l'inutilité de ses efforts, il adopte un autre chemin. Quelle belle métaphore pour nous autres animaux-hommes, qui avons aussi parfois du mal - malgré les signes ou les obstacles, somme toutes normaux et inhérents à l'existence – à avoir la sagesse de reconnaître leur caractère et emprunter en conséquence une autre voie plus adaptée.

 

Mais les similitudes ne s'arrêtent pas là.

 

Si le scarabée peut être un exemple de courage et d'humilité, il sait aussi se montrer opportuniste. En effet, le Scarabée ne travaille pas toujours seul et se voit parfois prêter main forte par un congénère, de façon apparemment bénévole et désintéressé.

 

Mais l'altruisme n'est-il le propre de l'animal-homme, ou en tous cas de ceux qui aspirent à dépasser son stade archaïque ? Car ne nous y trompons pas mes frères, le présumé camarade, sous le fallacieux prétexte de donner un coup de main, nourrit en réalité le projet de détourner la boule de son confrère à la première occasion. Si la vigilance du propriétaire fait défaut, il s'emparera vite du butin et prendra la fuite ; mais s'il se sent surveillé de trop près, il s'attablera alors en alléguant des services rendus.

 

Le travail demande patience, persévérance et efforts ; récupérer celui d'un autre, s'y associer ou dans le cas présent s'imposer comme convive, est bien plus commode. Mais gare à l'arroseur arrosé, car un troisième larron survient parfois pour voler le voleur et s'emparer ainsi du trésor à la barbe des coléoptères.

 

Tiens donc : nous les hommes sommes vraiment bien différents des animaux, n'est-ce pas ?

 

Faisons pour finir par une dernière analogie. Le Scarabée femelle est d'une scrupuleuse rigueur quand il s'agit de confectionner la boule maternelle. Tout brin fibreux est soigneusement rejeté - à la façon dont un franc-maçon taillant sa pierre brute pour en défaire les aspérités - seuls les meilleurs éléments sont utilisés pour bâtir la couche interne de la cellule, afin que la jeune larve trouve dans la paroi même de sa loge, un aliment raffiné qui lui fortifie l'estomac et lui permet d'attaquer plus tard les couches externes et grossières.

 

Quelle belle image nous avons là : pour attaquer les couches grossières et la superficialité du monde, il convient de se renforcer d'abord intérieurement et se nourrir de finesse et de quintessence, qui seules permettent de fortifier suffisamment l'esprit pour pouvoir attaquer efficacement les couches superficielles. Tout comme le scarabée femelle met les éléments les plus fins à disposition de sa progéniture, les parents, éducateurs et la société en général doivent permettre aux nouveaux arrivants de se nourrir spirituellement de connaissances subtiles et dénuées de leurs impuretés, afin de pouvoir appréhender facilement le grossier et le vulgaire. Le petit scarabée à bien des choses à refléter donc à nous apprendre. J'ai dit.

Le scarabée
Le scarabée
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Publié le 3 Octobre 2015

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Publié le 2 Octobre 2015

La musique maçonnique dans les loges

http://www.masonmusic.org/francophones.html

Quel est le point commun entre Jean Sibelius, Franz Liszt, Wolfgang Amadeus Mozart, Duke Ellington, Count Basie, Lionel Hampton ou Louis Armstrong ? Tous ont été francs-maçons ! Voilà qui explique pourquoi les idéaux qui animaient les loges ont inspiré les oeuvres les plus variées - chansons populaires, opéras, cantates, morceaux de jazz... Au XVIIIe siècle, les loges passent directement commande auprès des compositeurs. Il s'agit parfois de musiques de cérémonie, mais aussi de compositions destinées à être exécutées devant un large auditoire profane. La flûte enchantée de Mozart, par exemple, comporte de nombreuses références maçonniques.

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Rédigé par FR2

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