Publié le 30 Janvier 2020

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Rédigé par Jean-Laurent Turbet

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Publié le 14 Janvier 2020

Le sens de la vie

C’est vrai que la vie est remplie de projets. La mienne, c’est une chose, mais la vôtre,
c’est encore pire. On a toujours une vie pire que celle des autres? Pas vous? Moi non
plus. En fait, ma vie n’est ni meilleure, ni pire que la vôtre. Elle est celle que j’essaie
de choisir et je la remplis les projets dans lesquels je m’engage sont ceux qui donnent
du sens à ma vie. Éduquer mes enfants, mener une vie familiale équilibrée, enseigner, construire des amitiés, participer activement à une
fraternité, développer des capacités intellectuelles et physiques personnelles. Tout
ça, c’est des projets qui me donnent une raison d’être, de vivre, c’est ce qui donne du
sens à ma vie. Alors pourquoi ces projets-là et pas d’autres? Pourquoi en avons-nous
certains en commun, et en même temps vous en avez d’autres?


En répondant à mon questionnaire, vous m’avez fourni beaucoup de réponses. 3
mots pour la plus courte, 12 lignes pour la plus longue. A dire vrai, avec ce
questionnaire, ce n’est pas tellement le contenu de vos réponses qui m’a intéressé,
mais le profil de vos réponses. Et vous ne m’avez pas déçu ! Car vos réponses me
sont apparues comme un reflet de votre personnalité. Rassurez-vous, les réponses
étaient anonymes et je ne vais pas dresser un portrait psychologique de chacun de
vous!
Cette planche ne va pas vous expliquer le sens la vie, encore moins celui de la vôtre.
En revanche, ce qui m’intéresse ce midi, c’est de réfléchir avec vous à comment on
fait pour donner du sens non pas à la vie, mais à sa vie. Pour aborder cette question,
il y a plusieurs approches. J’ai choisi un axe qui tente d’établir comment notre
personnalité influence le sens qu’on donne à notre vie.


Premièrement, dans leurs réponses, plusieurs d’entre vous se sont arrêtés sur ces
deux termes. Sens et vie. Dans la question du sens de la vie, on parle donc du sens
de notre vie, pas de la vie en générale à l’échelle métaphysique. Je crois qu’en tant
que telle LA vie n’a pas de sens en soi. Nous sommes le fruit d’un hasard. La vie est
cet état temporaire qui nous sépare de la mort par une série d'événements
successifs. Parfois ces événements sont le fruit du hasard, ils n’ont pas de sens.
Parfois, on leur donne du sens même s’ils n’en ont pas, c’est le propre de l’esprit
humain. Et parfois nous essayons de maîtriser ce qui nous arrive pour construire
notre vie selon les objectifs qu’on se fixe. Cela implique de se poser la question du
sens de notre vie. Que disent nos amis hongrois: “az élet értelme”, cad l’intérêt de la
vie, plus littéralement même la com-préhension de la vie. Le sens de notre vie serait
donc la mesure de l’intérêt qu’on lui porte. Une vie qui a du sens est une vie qu’on
rend intéressante. Les objectifs qui nous intéressent nous donnent une direction à
prendre et le chemin à tracer pour y arriver. Le sens, c’est aussi la direction qu’on
emprunte. Qu’on le veuille ou non, on avance. On règle des problèmes, on fait des
choix, sans cesse. On peut avoir une vision à court ou à long terme, explicite ou non,
philosophique ou non, notre vie à toujours un sens. Je ne me positionne pas en terme
de qualité de vie ou de bonheur. On vit dans un sens, c’est tout. Le suicide est la fin
du sens de la vie, c’est quand le chemin mène à l’impasse. (Onfray: pouvoir, devoir,
vouloir vivre)


MON HYPOTHÈSE: Notre personnalité influence le sens qu’on donne à notre vie
Quand on parle de personnalité, de quoi s’agit-il? Hans Eynseck , psychologue
chercheur britannique, comme son nom ne l’indique pas, définit la personnalité
comme la somme totale des schémas de conduite d’un organisme, actuels ou
potentiels, déterminés par l’héritage et l’environnement. Notre personnalité est
composée de deux éléments essentiels: notre tempérament qui regroupe les traits
innés, et notre caractère, qui est du domaine de l’acquis. Notre tempérament est
assez stable. Notre caractère se forge tout au long de notre vie. Judith Rich Harris,
psychologue américaine, considère que 50% de notre personnalité vient de notre
héritage génétique, 10% vient du modèle parental et les 40% restant sont modulés et
influencés par l’environnement, social, notamment. Cela laisse tout de même une
belle marge d’évolution. La part non génétique de notre personnalité, 50% donc, est
justement celle qui va nous faire évoluer dans le temps, jusqu’à la fin de l’hiver de
notre existence. Dans l’enfance, on choisira d’abord des amis qui nous ressemblent,
à l’adolescence aussi mais on commencera aussi à se confronter aux oppositions,
puis la vie adulte qui représentera probablement entre 40 et 60 ans d’existence nous
fera connaître des phases très différentes qui continueront de forger notre
personnalité. Les jeunes naïfs feront peut-être les vieux rabougris, mais rien n’est
écrit d’avance.


Au contraire, les combinaisons sont infinies, et les dosages délicats. Selon les
psychologues, notre personnalité est une subtile alchimie entre cinq dimensions:
l’extraversion (fonceur, bavard, enthousiaste), l’ouverture (curieux, imaginatif),
l’agréabilité (compatissant, attentionné), le névrosisme (colérique, anxieux) et la «
conscienciosité » (organisé, rigoureux). Tout le monde possède tous ces traits mais à
doses variables, et c’est leur combinaison qui nous rend uniques. Les curseurs vont
de 0 à l’infini. De là à dire que nous sommes les DJ de notre vie, il n’y a qu’un pas,
que je ne franchirai pas aujourd’hui !


Sur la table de mixage, il y a préréglages assez généraux. On peut obtenir 3 grande
catégories de personnes: les optimistes, les pessimistes et les réalistes (bonus: les
réalistes tendance tragiques). Le pessimiste voit le mal partout, l’optimiste voit le bien
partout et le réaliste est celui qui voit le réel au plus proche de ce qu’il est vraiment,
dans un équilibre aléatoire entre le bien et le mal. Ajoutons tout de même une
branche à la vision réaliste du monde, c’est l’homme tragique. C’est celui qui voit le
bien et le mal qui existent mais il pense que la somme des maux est supérieure à
celle des biens. Je suis certain mes Frères, que dans ces courtes définitions de
l’optimisme, du pessimisme, du réalisme et du tragique vous vous reconnaissez au
moins en partie et vous arrivez à mettre votre entourage dans l’une de ces cases.
3
Or notre personnalité donne une couleur au monde qu’on observe et dans lequel on
vit. Or, ce monde, nous l’appréhendons grâce à nos idées, notre philosophie, nos
valeurs, grâce à des principes existentiels qui donnent du sens à notre existence, à
notre vie. Notre personnalité participe fortement à l’orientation des choix de vie, des
choix de visions, elle est donc en grande partie responsable des choix intellectuels
que nous opérons. Ces choix sont les directions que nous prenons, ils sont donc le
sens que nous donnons à notre vie.


Michel Onfray reprend une des idées maîtresses de Nietzsche qui est que toute
philosophie est l’expression du moi du philosophe. En clair cela veut dire qu’on ne
découvre pas de vérités tombées du ciel, mais qu’on n’agence nos idées et notre
vision philosophique que grâce à la façon dont notre moi est capable de le faire.
Notre moi est buriné par notre personnalité. Dans cette optique, on voit bien à quel
point l’agencement de nos idées est dépendant de qui nous sommes et à quel point
cet agencement extrêmement complexe est personnel et individuel. Onfray n’a eu de
cesse de chercher tous les éléments biographiques qui ont contribué à former la
pensée des philosophes depuis que nous sommes capables d’en garder des traces
écrites en quantité suffisante. Freud ne peut avoir eu cette pensée freudienne que
parce qu’il a vécu sa vie de cette façon précise, idem pour Emmanuel Kant,
Descartes, Marx ou Finkelkraut.


Mais la façon dont notre vécu forge notre personnalité et notre pensée est souvent
inconscient. C’est un élément important que je voudrais préciser et qu’on ne trouve
pas de façon concrète dans la description de ce qu’est la personnalité. On connaît les
éléments qui la compose, mais à mon avis, on ne parle pas assez du rôle de
l'inconscient dans le processus de formation de la personnalité. Cette notion ajoute, à
mes yeux, une sorte d’entre-monde entre la part acquise et la part innée de la
personnalité. Mais le fait est que notre vision du monde est le fruit de notre mode de
pensée personnel qui est lui-même, en grande partie, modulé par notre personnalité.

Comme le dirait notre Frère X, on ne peut jamais changer le fond, mais on peut agir
par petites touches. Notre personnalité évolue au fil du temps, c’est très net quand on
voit les changements de la petite enfance au jeune adulte de 20 ans. Bien que 50%
soient héréditaires et génétiques et 10% viennent directement de l’éducation
parentale, les 40% restants venant de l’environnement, les experts sont bien en mal
de les identifier plus spécifiquement. Le cerveau atteint une certaine maturité aux
alentours des 20 ans. Mais on continue d’évoluer. Pour en avoir parlé de nombreuses
fois depuis longtemps avec lui, je ne trahirais pas notre F X en disant qu’il pense
qu’on ne change plus quand on est adulte. Je mettrais un peu d’eau dans son vin
(sans qu’il le voit bien sur, et qui plus est si c’est sa production personnelle) en disant
que si on ne change pas, on évolue tout de même. Les tendances peuvent être
inhibées ou renforcées, on peut arrondir les coins, tant qu’on en a la volonté
profonde. Il faut pour cela que la vie nous remue sacrément pour avoir une influence
mesurable sur les 40% encore modulables. On connait un peu les événements récent
de la vie de notre F XY et il nous a expliqué à quel point sa vision du monde avait
été bouleversée et avec elle c’est une partie de sa personnalité qui évolue pour être
mieux en adéquation avec sa vie et les sens qu’il lui donne. Un partenaire de vie
aussi peut nous faire évoluer, dans le bon sens ou le mauvais, mais sur les années
un bon partenaire peut nous rendre meilleur et augmenter la qualité de notre vie et du
sens qu’on lui donne.


Je m’aperçois avec mes enfants qu’ils ont déjà une façon d’être au monde qui n’est
pas la mienne et qu’il n’est pas possible de les en détourner. Mais le devoir de parent
ou d’éducateur, c’est de pouvoir faire en sorte d’arrondir les angles pour que les
futurs adultes puissent mener leur vie les uns à côté des autres, ou les uns avec les
autres, sans se heurter violemment. Si c’est notre devoir d’adulte envers les enfants,
pourquoi ne pas agir sur soi-même de la même manière? Je suis persuadé que nous
avons le devoir d’agir sur nous-mêmes pour avoir une vie qui a du sens et le meilleur
sens possible. Or quand on se pose la question du meilleur, on se pose aussi celle du
moins bon ou du pire. On se positionne donc sur une échelle de valeur. Ce sont les
valeurs que nous voulons, que nous choisissons pour guide qui vont donner du sens
à notre vie en se transformant en action. Ces valeurs naissent de la réflexion. Ces
valeurs peuvent être de faire le bien autour de soi, donner de l’amour, partager, se
réaliser. Ces exemples-là sont directement tirés de vos réponses au questionnaire.
Ces valeurs vont ensuite se transformer en actions qu’on va mener pour concrétiser
notre pensée. Notre personnalité nous encourage à être sensible à certains courants
de pensée plus qu’à d’autres. Ces idées vont peu à peu se cristalliser en valeurs et
ces valeurs vont donner du sens à notre vie en nous faisant agir pour mener une vie
qui a du sens. C’est ce phénomène que j’observe humblement mais certainement
depuis que je suis entré en maçonnerie.


J’entends déjà les esprits chafouins me dire “oui, mais les pessimistes alors? Ils
voient le mal partout, tout est noir et leur vie n’a pas de sens”. Eux aussi ont des
pensées et de fait, des valeurs. Généralement, les pessimistes considèrent que tout
va mal et qu’ils n’ont de possibilité d’action sur rien, ils doivent subir tout ce qui leur
arrive. Cela va créer un ordre de pensée et de valeurs sur le même ton. On va les
retrouver facilement partisans de politique extrémiste, peut-être racistes, cyniques,
ronchons en tout cas, et probablement jaloux aussi de voir chez les autres tout ce
qu’ils n’ont pas mais qui devrait leur être dû.. Les pessimistes disent que leur vie n’a
pas de sens, c’est à mon avis un excès de langage. Ils veulent surtout dire qu’ils ne
sont pas satisfaits du sens de la vie qu’ils mènent. Ils auront un mode de pensée et
d’action dans lequel, nous, franc-maçons, ne nous reconnaissons généralement pas.
Mais le principe selon lequel des idées se concentrent en valeurs qui elles-mêmes se
traduisent en actions reste le même. Et leur pessimisme ainsi que leur attitude face
au monde rend le changement difficile, ils s’installent souvent dans un mode de
fonctionnement qui les ancrent dans un mode de pensée. Le non changement, c’est
souvent ce qui caractérise les pessimistes. Le changement, c’est s’ouvrir à
l’évolution, c’est se donner une chance de s’adapter à de nouveaux paradigmes. Les
optimistes au contraire pensent que ça ira forcément mieux, ils attendent le
changement, ils sont dans une dynamique différente. Les réalistes, balances
ascendant balance sur l’échelle astrologique de Mme Soleil, voient la possibilité du
changement sans pour autant être dupes. C’est dans ce réalisme que je me
reconnais le mieux.


Et la question du changement est centrale. Notre personnalité est ainsi faite, que
nous n’avons pas la possibilité d’agir sur tout, mais il existe cette fenêtre d’action
possible. Nous avons la possibilité, et peut-être même le devoir, de faire le bilan de
ce que nous avons dans notre vie. Faire un état des lieux et se demander si nous
sommes satisfaits de notre vie, c’est quelque chose que les pessimistes, les
optimistes et les réalistes sont capables de faire. La capacité que nous avons de
répondre à cette question est la clé pour prétendre à agir sur la qualité du sens que
nous donnons à notre vie. C’est ce que Jean-Claude et Nicolas disaient si bien: la
voie de la conscientisation de notre vie est la clé pour une véritable authenticité
personnelle, qui nous engage à mettre en adéquation nos principes et nos actions.
Chacun est à même de trouver son chemin, personnel et unique, vers cette
conscientisation. Maintenant, il s’agit de trouver la question de départ, celle qui
enclenchera la mise en route du mécanisme complexe des roues à créneau. Si cette
question est trop philosophique, on ne trouvera pas le début de la réponse. Trop
vague? Je ne saurai pas par où commencer? Trop belle? Comment y toucher? Alors
je commence par appliquer ce principe essentiel et pourtant parfois trop ignoré: les
grands chemins commencent toujours par le premier pas. Quand je me pose pour
faire un bilan provisoire d’une situation, d’un projet, d’une période, d’une relation, bref,
tout ce qui peut donner du sens à ma vie, je me pose une seule et même question:
Suis-je satisfait? Si la réponse est oui, tant mieux. Mais je ne m’en contente pas. Je
cherche à savoir pourquoi. Comprendre pourquoi on est satisfait nous aide à
maintenir la situation où mieux encore, nous aide à la recréer à l’avenir. Si la réponse
est non, là encore je me demande pourquoi et j’ajoute l’interrogation suivante:
comment faire pour améliorer la situation. Il n’y aura jamais deux réponses
identiques, mais comprendre et savoir pourquoi ça va ou ça ne va pas est, pour moi,
le meilleur moyen d’optimaliser le sens de ce que je fais, des événements de la vie
qui s’enchaînent, la réussite des projets de vie qui me tiennent à cœur. Et puisqu’on
est maître de bien peu de choses, c’est un moyen de garder la main sur ce qui peut
être géré par nous.


Il y a quelques instants j'évoquais l’influence que peut avoir sur nous un partenaire de
vie. La franc-maçonnerie est pour moi un partenaire de vie. Je la côtoie, elle est dans
mon ciel, elle m’éclaire. Je l’aime parce qu’elle me fait du bien. Les valeurs qu’elle
porte sont vertueuses. La particularité du travail maçonnique est l’élaboration d’une
réflexion philosophique maçonnique à partir de l’interprétation de signes, de symboles
et de mythes. Le caractère initiatique de la méthode maçonnique conduit le FM à
devenir un homme de principe, tenant sa vie entre ses mains et n’obéissant qu’à son
devoir pour mettre en action les valeurs maçonniques, dont la principale est la
fraternité. Si on part du principe qu’on est responsable de notre vie, pas toujours de
ce qui nous arrive, mais de la façon dont on considère ce qui nous arrive, alors
n’a-t-on pas la responsabilité de donner un sens honorable à notre vie? Honorable,
donc qui a de l’honneur. Pour définir l’honneur, je dirai que c’est le sens du devoir
envers soi-même. L’honneur, c’est aussi de choisir les bonnes vertus et les bonnes
valeurs. Or qui dit valeur, dit jugement de valeur. Au jeu de la vie, avec ses risques
d’échecs et des chances de succès, si tout se valait, rien ne vaudrait la peine d’être
fait. Sans valeur, pas de sens, donc. Et pourquoi faire des efforts si ça ne permet
aucune amélioration? Pour que les choses aient un sens, il faut qu’on puisse faire la
différence entre ce qui est mieux et moins bien. Chacun façonne son univers avec les
outils qu’il a à sa disposition. De mauvais outils donnent de mauvais résultats. Et un
usage répété des mauvais outils produit inlassablement les même mauvais résultats.
C’est ainsi que ceux qui sont incapables d’apprendre de leurs erreurs se condamnent
à les répéter. Selon le psychanalyste Carl Rogers, impossible d’entamer une relation
thérapeutique si la personne qui cherche de l’aide refuse de s’améliorer. On ne peut
pas convaincre quelqu’un de faire des progrès.

La méthode maçonnique habitue le maçon à équilibrer son comportement, à associer
raison et éthique, l’intuition de l’humain et l’empathie qui lui permet de se mettre à la
place de l’autre et de ressentir pour lui la solidarité et l’affection qui sont les
fondements de la fraternité. La franc-maçonnerie est exigeante avec ses membres.
La charité bien ordonnée commençant par soi-même, voilà plus de 10 années que je
me suis engagé sur la voie que mes Frères ont entamée bien avant moi. Cette
discipline exigée par la FM a déteint sur moi, sur ma personnalité. La FM m’a fait
adopter ses principes. Ses principes à elle sont devenus les miens. Et je m’efforce,
non sans échecs parfois, à les renforcer et à les traduire en actions. C’est certain, j’ai
changé, ma personnalité a évolué. Certes la FM n’en est pas la seule responsable,
mais par la force des principe qu’elle érige, je sens que c’est bien l’influence de la FM
qui déborde sur ma vision des choses aux niveaux professionnels et humains. La
pierre brute est moins brute que par le passé, mais j’ai la tête dure et le travail est loin
d’être achevé. Le sera-t-il jamais?


La vraie question quand on parle du sens de notre vie, c’est de savoir à quoi on veut
que le chemin de notre existence ressemble. Nous avons le devoir envers
nous-mêmes et envers les gens qui dépendent de nous engager dans une vie
vertueuse, remplie de bonnes intentions, mais aussi de bons mots, de belles
couleurs, de belles vertus pour que nous et ceux qui nous accompagneront un bout
de chemin ayons la satisfaction de se dire qu’on aurait pas vraiment pu faire mieux.
Avoir foi en la vie pour la rendre la meilleure possible. On n’a rien de mieux à faire de
notre vie.
 

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